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Pendentif arciforme

Pendentif arciforme

Entre 1400 et 1200 avant notre ère Bronze et ivoire L. 17 cm • l. 3,4 cm Origine : Fouilles programmées à La Saulsotte-Le Bois Pot-de-Vin, 1993 N° d'inventaire : 2013.0.23.27.1 Copyright : musée Camille Claudel / Robert Moleda

Objet non exposé.

Les pendentifs arciformes étaient des parures de prestige, constituées d’une canine de suidé (cochon domestique ou sauvage) enchâssée dans une résille en bronze. Au total, douze exemplaires de ce type d’objet sont connus dont huit, provenant de la nécropole de Barbuise-La Saulsotte, sont conservés au musée de Nogent-sur-Seine. Deux d’entre eux sont en très bon état. Trois exemplaires ont été découverts dans les vallées de la Seine et de l’Yonne, un seul en Allemagne. 

Cet objet est composé d’une structure faite de fils de bronze minutieusement torsadés qui enserrent la canine. Des anneaux complètent l'ensemble. Des amas brunâtres sur la face intérieure du pendentif permettent de supposer qu’il était fixé à une ceinture en cuir. Il faut imaginer que le bronze présentait à l’origine une teinte brillante proche de l’or. Sa résistance lui conférait une valeur importante, particulièrement à l’époque de la création de cet objet : l’Âge du Bronze. 

Il a été mis au jour en 1993 dans une tombe multiple au lieu-dit Le Bois Pot de Vin dans la commune de La Saulsotte située à 8 kilomètres de Nogent-sur-Seine. Un rapport très fort aux ancêtres a pu être démontré dans cette nécropole. Certains individus se démarquent par la présence d’objets particuliers comme ce pendentif, d’autres présentent des indices liés à des pratiques rituelles : réouverture des tombes et prélèvements ou dépôts d’ossements ou d’objets. 

Les pendentifs arciformes ont essentiellement été trouvés en contexte funéraire. Ils ornaient la taille de femmes qui étaient probablement membres des élites locales. La signification exacte des pendentifs arciformes demeure inconnue mais il pourrait s’agir d’attributs liés à une fonction sociale ou cultuelle qui persiste au-delà de la mort, leur permettant d’assurer un rôle protecteur.